Simples branches de bois et cannes en tout genre ont soutenu des générations de bergers, de pèlerins puis de randonneurs, ​​​​​​​

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pour évoluer jusqu'aux bâtons de marche que l'on connaît aujourd'hui.

les bâtons de randonnée réduisent jusqu'à 25 % l'impact du poids de votre sac à dos sur vos articulations, et tout particulièrement sur les genoux ? Ils vous aident également à garder l'équilibre et à réduire le risque de glissade, première cause d'accident de randonnée. C'est pourquoi, même si marcher avec des bâtons peut sembler difficile, bizarre ou pas naturel au début, une fois que vous aurez appris à vous en servir correctement, vous ne pourrez plus vous en passer. 

Comment utiliser vos bâtons de randonnée ?

Lorsque vous marchez sur un terrain plat, vous avez deux options :

 1. Utiliser vos bâtons pour vous déplacer à votre propre rythme, en les posant l'un après l'autre, le
     bâton gauche avançant en même temps que la jambe droite, et vice-versa.

2.  Ne pas les utiliser et les glisser dans votre sac à dos, ou les attacher à l'aide de la dragonne
     extérieure des bâtons.

En descente, les bâtons vous aident à vous retenir. Vous pouvez les utiliser en alternance, comme sur un terrain plat, ou avancer les deux bâtons en même temps et les planter devant vous, pour ne pas gêner vos pieds. Cette dernière option est la plus recommandée, particulièrement lorsque la pente est raide. Peu importe le pourcentage de la pente, souvenez-vous de rallonger vos bâtons de 5 cm environ pour la compenser et gagner davantage de confort.

 Lorsque vous remonterez, nous vous conseillons de raccourcir vos bâtons d'environ 5 cm, en fonction de la raideur de la pente. En montée, placez les deux bâtons devant vous et appuyez-vous dessus pour vous propulser, ou bien utilisez-les en alternance.

Une dernière astuce : maintenir votre buste dans une position plus verticale vous aidera à répartir l'effort entre les bras et les jambes, ainsi qu'à ouvrir votre poitrine correctement. Cela peut vous aider à améliorer votre respiration et votre vitesse de marche.

Que sont les dragonnes tour de poignet et comment les mettre ?

Les dragonnes tour de poignet vous aident à vous propulser au moment où vous vous appuyez sur les bâtons pour marcher, en particulier en montée. De plus, elles réduisent la fatigue en soulageant vos mains. Si vous ne les utilisez pas, vous devez agripper la poignée du bâton plus fort, ce qui est plus fatiguant. 

Afin de les utiliser correctement, nous vous conseillons de passer votre main dans la dragonne par en-dessous, de placer le haut du cordon entre votre pouce et votre index et de refermer votre main sur la poignée, comme dans la vidéo ci-dessus. 

En descente, il est préférable de retirer les dragonnes tour de poignet. Si vous tombez malgré les bâtons, vous pourrez les jeter plus rapidement si vous ne portez pas les dragonnes autour du poignet et vous éviterez ainsi de vous prendre les pieds dedans.

Faut-il marcher avec un seul bâton ou deux bâtons ?

Pour les courtes randonnées, sur un terrain plat, vous pouvez n'utilisez qu'un seul bâton, à condition de changer de main régulièrement. Pour les randonnées plus longues, nous vous conseillons vivement de marcher avec deux bâtons, car ils amélioreront votre équilibre, votre stabilité et l'impact sur vos muscles.

Leurs principaux avangages

Renforcer votre équilibre et éviter les chutes

Les bâtons de randonnée apportent une certaine stabilité et plus de confiance dans la démarche. Ils seront un bon soutien pour le franchissement d'obstacles ou encore pour marcher sur un terrain peu stable (neige, glace, rocher, argile ou profondeur d'eau).

En randonnée, la première cause d'accident est la glissade, aussi en utilisant des bâtons vous en diminuez les risques.

Préserver vos articulations

En répartissant l'impact et la charge entre vos bras et vos jambes.

À la descente, ils servent d'amortisseurs à vos genoux, chevilles, hanches et colonne vertébrale. Il a d'ailleurs été prouvé que l'usage de bâtons diminue de 25 % l'impact sur vos genoux.

Ils ont aussi toute leur utilité à la montée, où ils soulagent notamment vos quadriceps et vos muscles ischio-jambiers.

Diminuer l'effort

En répartissant l’effort entre vos bras et vos jambes, vous soulagez alors ces dernières, surtout en montée.
De plus, en utilisant des bâtons, votre marche sera plus régulière. Ce rythme participe lui aussi à réduire la fatigue ressentie.

Vous propulser

Surtout en montée où vous aller pouvoir utiliser vos bras pour vous tirer et ainsi réduire la fatigue musculaire et abaisser votre rythme cardiaque.

La prise en main est capitale pour transmettre votre poids au sol de façon optimale. Pensez donc ergonomie et confort, que seul un test en magasin vous permettra de juger.

Outre le plastique (à bannir), le caoutchouc est durable et bon marché. Mais mousse EVA et liège sont sans conteste les plus confortables. Le second est un must, plus cher certes, mais plus doux au toucher, plus léger, chaud en hiver et plus absorbant vis-à-vis de la transpiration en été.

Certains modèles prolongent la poignée sur le tube pour former des manchons. Ces derniers sont loin d'être superflus dans les brusques grimpettes et les passages à travers pente (avec un côté plus haut que l'autre), où ils font office de "poignées temporaires" pour éviter de dérégler la hauteur de vos bâtons.

Dernier détail : les dragonnes ne sont pas qu'une "laisse" pour étourdi mais, en servant d'appui aux poignets, participent à la poussée tout en soulageant vos mains (moins "crispées" sur la poignée). Préférez donc les modèles rembourrés pour un usage régulier.

C'est la partie du bâton qui pèse vraiment dans la balance. Les alliages d'aluminium assurent un bon rapport solidité-prix-légèreté (500 à 650 g pour une paire). Plus chers, les modèles en fibres de carbone (à pourcentage variable) tendent davantage vers le poids plume (300 à 500 g) et amortissent mieux les vibrations. Attention toutefois à la résistance, le carbone étant cassant – l'aluminium, lui, plie.

Si l'encombrement vous gêne, prenez des modèles multibrins (2, 3, voire 4). Plus il y en a, plus l'ensemble est compact une fois plié et facile à greffer sur le côté du sac sans faire "antenne"… et plus il faut de systèmes de verrouillage, qui ajoutent du poids. La parade est le pliage en Z, dont les 3 brins – reliés par un élastique courant dans chaque ​​​​tube – s'emboitent simplement… mais imposent une longueur.

Les télescopiques, eux, sont réglables en hauteur. Leur taille s'adapte ainsi aux inclinaisons du terrain (plus court en montée, plus long en descente) de façon à conserver la position optimale d'utilisation : coude à 90° et avant bras horizontal lorsque la pointe touche le sol.

Pour le verrouillage des brins : deux écoles. Le système à vis est préférable sur relief modéré, pour des randonnées occasionnelles et des randonneurs peu chargés et/ou au petit gabarit car à force d'appuyer, en fonction de la marque (et donc de la qualité), il peut parfois subitement se desserrer. Fait extrêmement rare chez le système à clip, qu'un coup de pouce rabat pour serrer… même les mains humides ou gantées !

 La pointe conique et métallique, elle assure l'accroche de votre bâton au sol. Randonneur occasionnel, vous pouvez vous contenter de l'acier. Marcheur régulier, ciblez le carbure de tungstène, plus cher certes, mais plus accrocheur et durable. Quant aux "routiers" (sur bitume, surface dure ou rocailleuse), préservez vos pointes par un embout ou PAD en caoutchouc ou composite (gomme à carbone), si possible rainuré pour préserver une tenue de route. Bâtons rangés, ces protège-pointe évitent aussi d'accrocher vêtements, sacs… ou partenaires !

Ils sont même parfois obligatoires dans certains espaces naturels protégés (arrêtés de biotopes, réserves naturelles, parcs…) pour épargner leurs sols fragiles ou particuliers.
C'est par exemple le cas dans la Vallée des Merveilles  (parc national du Mercantour) ou sur le littoral breton du  GR 34 Sentier des douaniers. 

Enfin les rondelles fixées en amont (souvent interchangeables) n'ont vraiment d'importance qu'en randonnée en raquettes pour éviter que les bâtons ne "disparaissent" dans la neige. Voyez donc large pour une meilleure portance.